Patrimoine

Découvrez les sites remarquables de la commune de Servières-Le-Château :

L'église St Laurent
Le Château
Chapelle de Glény
Chapelle ND du Roc
Barrage du Chastang

L'Église St Laurent

Connue dès 1243, l’église Saint-Laurent dispose d’un chœur roman du XIIe siècle et d’une nef modifiée vers le XVIIIème.

 

Dans sa corniche et ses mordillons on retrouve le cachet de l’époque romane.

 

En 1652, elle servait d’église succursale et renfermait le Très-Saint-Sacrement. Elle dépendait de l’abbaye d’Aurillac.

 

Elle sera presque entièrement refaite au XIXème siècle sans modification sensible.

Le Château

Ancienne place forte durant l’époque médiévale, il domine les gorges profondes de la Glane. Cette forteresse appartenait sans doute aux moines d’Aurillac. Au fil des temps ce château  a appartenu à plusieurs familles, entre autres,  aux Vicomtes de Turenne

 

En 1739, il sera vendu  à Louis XV qui le cédera deux ans plus tard à la famille de Noailles.

 

Lors de la Révolution le château sera confisqué par la nation puis acquis par le clergé en 1816. A cette époque, Pierre CAPITAIN  curé de  Servières-le-château y fondera un séminaire qui accueillera jusqu’à 300 élèves.

 

Vers 1900, l’établissement fut agrandi et embelli.

 

En 1905, il devint propriété de l’Etat (séparation de l’église et de l’Etat) il devient alors la propriété du département . Pendant la première guerre mondiale il est  transformé en camp  pour garder des prisonniers Allemands.

En 1917, le château subit un incendie qui ne laissera plus que les murs calcinés. Reconstruit et transformé par le département il devient le siège d’un préventorium. Aujourd’hui il abrite une Maison d’ Accueil Spécialisée et un Foyer Occupationnel.
Le château n’est donc pas visitable.

La Chapelle de Glény

Édifice religieux du XIIe siècle, son architecture est à nef centrale, travée unique voûtée en berceau précédant le chœur demi-circulaire, avec contreforts et clocher à peigne.

La chapelle fut incendiée pendant la Révolution. Il n’en restait que le chœur ruiné, aujourd’hui restauré.

Un clocher arcade surmonte la façade ouest. À l’intérieur, seuls les chapiteaux sont sculptés. Abside voûtée en cul-de-four.
Au sud, sur un terre plein situé à l’ouest de l’église, quelques adjonctions du XIIIe siècle substituent, comportant une colonne engagée et un tailloir sur lequel viennent reposer un arc diagonal et deux formerets.

Propriété de la commune, la chapelle de Glény est protégée et classée Monument historique par arrêté du 13 septembre 1952.

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La Chapelle Notre-Dame du Roc

Site noté parmi les plus pittoresques et impressionnants de la région.

Sur la saillie d’un roc la chapelle domine à pic le ruisseau de la Glane. Le premier édifice fut  achevé  en 1694 par Antoine de PEYTE curé de Servières. Au sous-sol de la Chapelle se trouve le tombeau du donateur du terrain.

En 1865 une nouvelle chapelle atypique  par son architecture ronde et son toit en ardoises fut construite grâce à des offrandes. Plusieurs légendes coexistent autour de l’emplacement de cette chapelle :

  • Une bergère cherchant à échapper aux poursuites d’un séducteur aurait sauté du haut du rocher sans aucun mal grâce à l’invocation  de la Sainte Vierge.
  • Une génisse aurait trouvé une statue de la Vierge, elle aurait été portée au bourg et le lendemain la statue serait revenue au même endroit. 
  • La paroisse de Servières se situait en l’an 875 à Glény  (Glénic) ce qui était très compliqué pour la vie de la paroisse (enterrement, messes, …) le plus fort de la  population se situant sur Servières.

A la fin des années 1600 la paroisse fut transférée de Génic à Servières et le Curé A. de PEYTE  obtient  l’autorisation  de construire la Chapelle.  A  cet endroit, entre les deux clochers  (église de Servières et église de Glény) ,  avait été installée une croix devant laquelle une représentation de la Mère de Dieu  aurait été déposée. D’où le départ de l’appellation de Notre Dame du Roc . Quatorze croix, érigées  en 1884 et  parsemées sur les pentes jalonnent le sentier qui mène de la place  de Servières-le- château  (chef-lieu de la paroisse) à la chapelle de Notre Dame du Roc.

Le pèlerinage à Notre Dame du Roc a lieu tous les 8 septembre.  

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Le Barrage du Chastang

Au creux des gorges de la Dordogne en Corrèze, le barrage du Chastang est situé entre le barrage de l’Aigle, en amont, et le barrage du Sablier en aval, dans un environnement où la roche de granit et la forêt se marient au sein d’une nature sauvage.

Il existe une longue retenue d’eau de plus de 700 hectares en amont du barrage du  Chastang. Etroite, elle suit sur une trentaine de kilomètres le cours du fleuve.

Cet ouvrage hydroélectrique construit de 1947 à  1952 transforme en électricité la force motrice du fleuve.

C’est le premier producteur d’électricité parmi les grands barrages hydroélectriques installés sur la Dordogne  qui prend sa source sur les flancs du Puy de Sancy en Auvergne.

  • type « poids de voûte »
  • hauteur = 85 m
  • longueur à la crête = 300m
  • l’épaisseur à la base = 47m
  • Volume d’eau retenu = 237000000 m2
  • Productibilité = 500 millions de Kwh

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Le Blason de Servières

Parti :

  • au 1er, coticé d’or et de gueules de douze pièces
  • au 2d, d’argent à la bande de gueules accompagnée de six flanchis de même rangés en orle

Sur le tout :

  • d’azur à un château sommé de trois tours d’argent ouvert et ajouré du champ

Armes des Turenne et des Pesteils.

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